Là où le champ est animé ils vont s'amuser
Là où le champ est animé ils vont s'amuser

Logements sociaux

Entretien des espaces collectifs :

sortir de la logique des 3 T

 

Habitat 44, avec un patrimoine réparti sur l’ensemble du  département,, externalise l’entretien de tous ses espaces extérieurs collectifs.

En 2011 à l’occasion du renouvellement des contrats d’entretien, la direction a choisi de mettre en place une gestion différenciée.

 Accompagnée par notre bureau d'étude atelier Horizons associé à l'agence l'Arbre à caM, une sectorisation a été validée sur la totalité des sites, un cahier des charges rédigé pour que les entreprises mettent en pratique les techniques adaptées à chaque code d’entretien. En parallèle, une campagne de sensibilisation et de communication a été conduite auprès des habitants, afin d’expliquer la démarche.

 

 

Une sectorisation réussie

 

La classification en trois zones correspond bien aux usages constatés sur les sites, à savoir, des espaces d’accueil plus qualitatifs en pieds d’immeuble, des espaces de jeux, des espaces plus naturels.

 

Par contre, la distinction de ces 3 types d’espaces ne se traduit pas concrètement dans les opérations d’entretien réalisées par les entreprises.

 

Les habitants, s’ils ont compris la démarche dans l’ensemble, ne visualisent pas sa déclinaison sur leur lieu d’habitation. Ils ont du mal à savoir si le défaut d’entretien correspond au niveau d’entretien d’une zone plus naturelle ou s’il s’agit d’une défaillance de l’entreprise.

 

Sortir de la logique des 3 T ':  ‘je taille, je tonds, je traite’

 

Les entreprises ne se sont pas approprié la démarche et ce, malgré les outils mis en place comme le cahier des charges ou les réunions d’explication et de mise au point sur la gestion différenciée.

Dans les faits, soit l’entretien est resté le même qu’auparavant soit il est réduit à des interventions minimales, sans taille, sans désherbage...La gestion différenciée implique de fait une mutation des pratiques basée sur l’observation et la compréhension des espaces et non plus sur le triptyque usuel de l’entretien : taille – tonte - traitement 

                               

Plusieurs raisons expliquent qu'elles ne s'impliquent pas :

  • Le manque de motivation
  • Le manque de formation du personnel à ces nouvelles techniques
  • Le manque d’équipements et d’outillage adaptés à ces pratiques

 

Externaliser demande une implication forte et un accompagnement plus poussé des entreprises 

 

Il faut trouver des moyens pour impliquer concrètement les entreprises dans la démarche, avec des niveaux de réponse quantifiables et des outils plus adaptés.

Ceci nécessite de fixer au préalable des objectifs planifiés sur toute la durée du marché d’entretien. Ces objectifs communs fixés dans le temps seraient partagés entre les habitants, les entreprises et les agences.

 

Le suivi d’entretien doit davantage s’appuyer sur l’accompagnement de proximité des agences. Le rôle du cahier des charges doit être renforcé comme outil d’interface technique.

 

Le dernier point d’amélioration concerne le marché de renouvellement des plantations qui n’a pas été inclus à ce marché et qui permettrait à terme d’adapter les palettes végétales à la gestion différenciée mais aussi à l’identité paysagère de chaque site.

 

Un bilan positif à poursuivre

 

La sectorisation de l’entretien des sites est un outil pertinent s’il est relié aux usages des espaces.

La démarche a été acceptée par les habitants, grâce à la campagne de communication, mais aussi à ce qu’ils voient sur les espaces publics voisins.

Si les entreprises s’approprient cette nouvelle approche, l’externalisation de l’entretien en gestion différenciée est possible générant une rationalisation des coûts pour le bailleur social mais aussi pour l’entreprise.

 

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© Claudie Banevitch